Carignan : une population stable

Le recensement, à quoi ça sert ?

Le recensement permet de connaître le nombre de personnes qui vivent dans chaque commune de France.

3899 habitants
au 1er janvier 2020

Ses résultats sont utilisés pour calculer la participation de l’État au budget des communes : plus une commune est peuplée, plus cette participation financière est importante.

Cela détermine également le nombre d’élus au conseil municipal, la méthode de vote, le nombre de pharmacies… Téléchargez le document de l’INSEE pour en apprendre plus sur le fonctionnement et le rôle du recensement.

Combien de Carignanais ?

Inutile de se perdre en approximations : il suffit de se baser sur les chiffres officiels de l’INSEE, données légales inscrites au Journal Officiel national et disponibles à la fin de cet article.

Attention : si vous vous demandez pourquoi dans l’entête des documents pour 2020 on y voit la date de 2017, c’est tout simplement lié à la méthode nationale du service de recensement : on recense sur une période (de 2015 inclus à 2019 inclus) et on « millésime » ce recensement par l’année du milieu : 2017 où s’effectue le comptage physique.

(Pour plus de renseignements sur la méthode de millésime, voir : https://www.insee.fr/fr/statistiques/4269674?geo=COM-33099#documentation)

25 habitants de plus depuis 2014, 16 depuis 2016.

En janvier 2014, nous avions une population totale officielle de 3874 habitants selon l’INSEE.

En janvier 2020, l’INSEE recense officiellement 3899 habitants, soit 25 habitants en plus en 5 ans c’est à dire une augmentation de 0,006%.

Si arithmétiquement, c’est effectivement une légère augmentation par rapport aux moyennes d’évolution démographique de la Nouvelle Aquitaine, cela est tout simplement un chiffre stable.

Retrouvez et consultez les chiffres officiels de l’INSEE en fin d’article

Comment expliquer la stabilité de la population ?

Plus de logements veut-il dire plus d’habitants ? Pas forcément, puisque plusieurs facteurs entrent en ligne de compte :

Le temps passe, les enfants quittent le nid…

De 2000 à 2008, plus de 30 hectares ont été ouverts à l’urbanisation, permettant la construction de nouvelles maisons, généralement occupées par des couples avec des enfants. Quinze à vingt ans plus tard, les enfants ont terminé leurs études et souvent ont fait leur vie dans une autre commune voire une autre région.

Une maison qui comptait hier 4 à 5 habitants n’en abrite bien souvent plus que 2 aujourd’hui.

(En Gironde, la moyenne est de 2,1 habitants par logement et évolue à la baisse).

On déménage dans la commune…

Même si les jeunes devenus grands demeurent à Carignan de Bordeaux, il est rare qu’ils restent pour autant chez leurs parents : ils déménagent dans un nouveau logement de la commune.

Ce n’est pas alors un nouvel habitant en termes de chiffre, et pourtant il réside à Carignan de Bordeaux. Il occupe souvent un logement à loyer modéré comme ceux qui ont été construits récemment.

A titre d’exemple, environ un quart des nouveaux logements locatifs attractifs carignanais ont été attribués à des personnes qui résidaient déjà sur notre commune.

On change dans notre vie de couple…

Comme partout en France, Carignan de Bordeaux connaît ce que l’on appelle « le desserrement des ménages » qui veut dire qu’en moyenne nous sommes moins nombreux dans un logement aujourd’hui que nous l’étions avant.

La raison repose sur les séparations ou les divorces avec la multiplication des familles monoparentales, mais également la tendance nationale à avoir moins d’enfants. La tendance à la baisse du nombre d’enfants a induit la fermeture d’une classe de l’école maternelle il y a quelques années.

On prend de l’âge…

Une donnée certes triste mais bien réelle est que les plus âgés d’entre nous finissent pas nous quitter, qu’un logement ou vivait un couple d’un certain âge ne soit plus occupé que par une seule personne.*

Tous ces éléments viennent expliquer que si de nouveaux logements sont effectivement construits, notre population n’augmente par pour autant, elle s’étend, si l’on veut, elle prend ses aises. La tendance nationale est claire : c’est celle du desserrement des ménages, c’est-à-dire des logements plus nombreux mais comprenant moins de personnes. Plus de logements oui, mais moins remplis.

Plus d’informations : https://www.insee.fr/fr/statistiques/1285836

Devant les faits et bien conscients de ces données, on se rend compte que ne pas construire de nouveaux logements risque d’impliquer une réduction de la démographie : il n’y aura pas assez de toits pour cet effet de desserrement, nous manquerons alors de place.
Grâce à notre politique d’urbanisation, notre population est stable, nous vivons simplement dans plus d’espace, de mieux en mieux aménagé, mais toujours au sein de notre chaleureux village !

Voici les chiffres officiels de l’INSEE de ces 6 dernières années :

*Si vous ou un de vos proches est dans cette situation et semble souffrir de la solitude, n’hésitez pas à vous rapprocher de Soleil de vie, la commission extra-municipale mise en place par la municipalité pour lutter contre l’isolement et resserrer notre tissu social. /social/soleil-de-vie/